FILMOGRAPHIE

filmographie pour psy

Filmographie pour tous les passionnées de l’être humain

Parce que rien de l’expérience humaine ne devrait être étranger au psychothérapeute, 

et parce que le souvenir d’une émotion est parfois bien plus utile que toutes les dissertations théoriques, 

Voici une filmographie qui illustre la complexité de la nature humaine, les troubles et les dysfonctionnements de la personne, mais aussi de notre société malade… Plus quelques secrets du cabinet de psychothérapie.

 

Comment regarder un film ?

Tous les films ci-dessous sont disponibles en streaming sur des plateformes de cinéma. A louer pour quelques euros.

Vous pouvez commencer par regarder sur Allocine qui indique les plateformes où l’on peut louer des films en streaming (VOD).

Vous pouvez aussi aller directement sur la plateforme de cinéma UniversCiné qui propose dont le catalogue est l’un des plus fournis concernant les films de notre sélection.

Autre possibilité : sur votre moteur de recherche, indiquer le titre du film que vous souhaitez en ajoutant le terme “streaming” ou “VOD”. Attention tout de même à ne pas louer un film sur des sites qui vous paraissent louches. On s’est déjà fait avoir !

Sur la nature humaine

Snow Therapy (2014). Film suédois de Ruben Östlund. Visible en streaming sur Youtube pour moins de 3 €. Une famille passe des vacances de sport d’hiver à la montagne. Une avalanche de neige déclenche une avalanche psychologique au sein du couple qui doit affronter ses démons. La honte, la culpabilité, la rancœur, le non-dit, le déni, l’incongruence sont les sentiments qui dominent.

The reader (2009), un film allemand-américain de Stephen Daldry. Y est merveilleusement traité le thème de la responsabilité, de la culpabilité, la question du jugement sur autrui, de la relativité de la justice.

Hannah Arendt (2013). Un film de Margarethe Von Trotta sur l’histoire de la philosophe juive alors qu’elle couvre pour la presse le procès du nazi Adolf Eichmann. Là encore la question du mal, de la responsabilité individuelle et de la culpabilité, le non jugement…

Mission (1986), de Roland Joffé, avec Robert de Niro. Magnifique fresque qui met en scène la thématique de la culpabilité réelle (ou existentielle), celle du pardon, de la rédemption et de la réparation.

Babel (2006), du mexicain Alejandro Iñarritu. Avec Brad Pitt. Bouleversant et troublant sur le thème de l’incompréhension, le tragique de l’incommunicabilité, des conséquences douloureuses du manque de compassion et d’empathie. Une métaphore tragique des drames que provoquent la non écoute, l’intolérance et les préjugés.

Les cerfs-volants de Kaboul (The Kate Runner, 2008), de Marc Forster. Sur la trahison, la déloyauté, la honte, la culpabilité, le pardon. Un très beau film.

12 hommes en colère (1957). Un grand classique de Sydney Lumet avec Henry Fonda. Excellent sur les processus de groupe. Tous ceux qui ont déjà vécu un groupe de rencontre pourront s’identifier facilement à chacun des personnages. Le thème du jugement hâtif et des préjugés qui viennent filtrer notre perception. Si vous ne trouvez pas le film, sachez qu’il existe la pièce de théâtre en accès libre sur YouTube. Voir notamment cette mise en scène.

Le prénom (2012). D’abord une pièce de théâtre créée en 2010. Puis un film deux ans plus tard avec Patrick Bruel. Enfin de quoi rire ! même si l’on touche un sujet profond, celui du mensonge, des secrets et des conséquences désastreuses du non-dit. Un huis-clos désopilant (on s’y reconnaît trop ?). La pièce de théâtre est visible sur YouTube.

La chambre du fils (2001). Drame italien de Nanni Moretti, palme d’or à Cannes. Une famille unie (le père est psychanalyste) anéantie par la mort du fils. Comment se reconstruire à partir de l’absence ? Un des films les plus justes sur le processus de deuil.

Troubles psychologiques et pathologies mentales

Vice-versa (2015). Commençons cette longue liste des pathologies mentales avec un dessin animé génial et charmant sur le fonctionnement du cerveau et le rôle des émotions. Digne du meilleur de Pixar. Comment agissent dans le tête d’une petite fille de 11 ans (ça pourrait tout autant être un adulte !) les sentiments de base:  Joie, Colère, Dégoût, Peur et Tristesse. indispensable si vous voulez saisir les mouvements émotionnels de vos clients lors d’une séance !

Happyness Therapy (2013). Film de David Russel. Une histoire d’amour décalée entre un bipolaire et une dépressive. L’un des meilleurs films sur le trouble bipolaire. Sur le ton de la comédie.

Mr Jones (1994). Une comédie américaine avec Richard Gere. Bonne illustration du trouble bipolaire, appelé à l’époque la psychose maniaco-dépressive.

Quoi de neuf, Bob ? (2000). Une comédie américaine (assez drôle d’ailleurs) de Frank Oz. Excellente illustration des troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

Un homme d’exception (2001). Drame américain de Ron Howard (oscar du meilleur film). Sur la schizophrénie paranoïaque. Basée sur la biographie du scientifique John Forbes Nash Jr.

Rain Man (1989). Comédie dramatique avec Dustin Hoffman et Tom Cruise. L’un des premiers films sur l’autisme. Un grand classique.

Baby Driver (2017). Film d’action autour du braquage d’une banque. Pour nous, l’intérêt du film est que le héros a de des traits caractéristiques de l’autisme sans pour autant que ce soit caricatural. Ce n’est d’ailleurs pas mentionné; ce n’est que la toile de fond de ce long métrage britanico-américain. Très intéressant pour comprendre l’éventail des comportements autistiques.

Atypical. Série diffusée sur Netflix depuis 2017. Un adolescent autiste confronté aux difficultés du passage à l’âge adulte.

Jimmy P., Psychothérapie d’un indien des plaines (2013). Drame de Arnaud Desplechin. La question du diagnostic. Schizophrénie et ethnopsychiatrie.

Mommy (2014). Drame de Xavier Dolan. Sur le trouble du déficit de l’attention chez un adolescent associé à des troubles de l’humeur et des comportements violents-agressifs.  Egalement le rapport à la mère. Un très beau film.

Black Swan (2010). Drame psychologique avec Natalie Portman. Sur la relation à la mère, les projections sur les enfants, la souffrance du perfectionnisme, la dualité de l’être humain et sa partie obscure.

The Hours (2003). Avec Nicole Kidman et Julianne Moore et Merryl Streep. Un morceau de vie de l’écrivaine Virginia Woolf lorsqu’elle lutte contre la folie. Le suicide, la maladie mentale, l’angoisse, le mal-être, la dépression. Une excellente introduction au séminaire sur le suicide.

Forest Gump (1994, version restaurée en 2015). De Robert Zemeckis. Un classique du genre avec Tom Hanks. L’histoire incroyable d’un « simple d’esprit » (QI inférieur à 75), le ravi d’autrefois.

Le huitième jour (1996). Avec Daniel Auteuil, Miou-Miou et Pascal Duquenne. La belle histoire d’un trisomique (ou syndrome de Down comme on dit outre-Atlantique).

Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975), de Milos Forman avec Jack Nicholson. Un désormais classique sur la violence des institutions psychiatriques.

Birdy (1984), de Alan Parker. Les séquelles psychologiques de la guerre du Vietnam. La schizophrénie, l’hôpital psychiatrique, la folie, l’amitié.

Le discours d’un roi (The King’s Speech, 2010), de Tom Hooper. D’après l’histoire vraie du prince Albert qui s’apprête à monter sur le trône du Royaume-Uni au début de la seconde guerre mondiale, mais il doit affronter un gros problème de bégaiement. De thérapeute en thérapeute, il arrive chez un orthophoniste avec lequel une relation guérissante va s’établir.

Oh my God ! (Hysteria, 2011), de Tanya Wexler, Une divertissante comédie anglaise qui raconte l’invention du vibromasseur. Ça commence par l’histoire de ce médecin à succés, et pour cause, il guérit ce qu’on appelle alors l’hystérie féminine, la fameuse névrose freudienne typique de l’époque victorienne. Pour rappel, le terme “hystérie” a été supprimée par l’American Psychiatric Association en 1952.

Je vais mieux (2017). D’après le roman de David Foenkinos. Une comédie de Jean-Pierre Améris. Un employé gentil (trop gentil ?) a soudainement terriblement mal au dos. Aucun problème physique n’est pourtant décelé. Une approche humoristique des troubles psychosomatiques. Et où l’on apprend aussi à dire “non”.

Aviator (2005). De Martin Scorcese. La vie du célèbre milliardaire Howard Hughes (Leonardo Di Caprio). Industriel, casse-cou, aviateur, cinéaste, inventeur… Outre une vie passionnante, ce qui nous intéresse ici, c’est la lente évolution vers un trouble obsessif compulsif (phobie des microbes) qui se transforme finalement en syndrome de Diogène. Une superbe fresque.

Joker (2019). Impossible de ne pas mentionner ici le film de Todd Philipps, un chef d’oeuvre sur la folie humaine, celle d’un homme au psychisme abîmé et fragile, mais qui est confronté à une société tout aussi malade de son insupportable névrose de contrôle. Ce film nous permet de rentrer dans le monde intérieur d’Arthur Fleck (Joaquin Phoenix), le fameux adversaire du gentil Batman redresseur de torts. Enfin, le spectateur a accès au point de vue de Fleck et peut rentrer en empathie avec sa souffrance indicible, celle-là même qui conduit à la folie. Même si Batman n’apparaît pas dans le film, il est présent en toile de fond comme symbole de la bien-pensance. Ce film est une extraordinaire illustration de la polarité psychique fondamentale entre la névrose de Batman (névrose de perfectionnisme, de rigidité et de toute puissance, de grandiosité) et la psychose de Joker, son hyper-sensibilité, sa vulnérabilité extrême, sa dépression, l’absence de garde fous contre la cruauté, son être désincarné.

Sur les addictions

Oslo, 31 août (2011). Film norvégien. Sur l’addiction et la réhabilitation, le mal de vivre, la solitude et l’incommunicabilité. A voir avant le séminaire sur les addictions.

Never die young (2013). Documentaire luxembourgeois de Pol Cruchten. Une caméra pleine de pudeur pour filmer ce flirt avec la mort. Pourtant Guido Peter, junkie, n’arrivera même pas à « mourir jeune » comme tous ses copains toxicos qui l’ont progressivement abandonné à la vie. Le documentaire retrace cette vie tragique, sans complaisance, sans justification ni psychologisme. Juste de belles images et des moments de silence pour laisser le spectateur assimiler la dureté de ce destin et comprendre le vide immense qui pousse un être à se marier avec la drogue. Visible sur Netflix (déc. 2021).

Mon roi (2015). Drame de Maïwenn avec Emmanuelle Bercot et Vincent Cassel. Relation de couple destructrice. Dépendance et co-dépendance, toxicité dans les relations. Allez, on peut le dire, le portrait d’un pervers narcissique (quelle horrible expression !).

My Beautiful Boy (2019). Un drame signé Groeningen avec Thimotée Chalamet. Sur l’adolescence, l’addiction aux drogues, les rêves brisés, la lente (très lente et douloureuse) réhabilitation et ses rechutes, l’impuissance de l’entourage. A voir avant le module sur les addictions.

Abus sexuels

Les chatouilles (2018). Plusieurs fois nominé aux César. Pour comprendre les conséquences psychologiques des violences sexuelles faites à une petite fille de 8 ans (le déni, la honte…). Vous recevrez certainement dans votre cabinet des clients victimes d’inceste ou d’abus sexuel tant le phénomène est courant. N’attendez pas ce moment là pour voir ce film !

Grâce à Dieu (2019), de François Ozon. Sur la pédophilie des prêtes et le silence hypocrite des autorités ecclésiastiques.

Voir aussi la plupart des films d’Almodovar, notamment : La mauvaise éducation, Tout sur ma mère, Julieta, Volver.

M (2019). Magnifique documentaire de Yokande Zauberman. Histoire de ne pas laisser aux prêtres de l’Eglise catholique le monopole de la pédophilie, voici la version côté juif. Eh oui, les abus sexuels sur enfants existent aussi au sein de la communauté religieuse juive orthodoxe, avec la même omerta caractéristique de ces communautés religieuses rigides et refermées sur elles-mêmes. Bientôt un film sur les abus sexuels chez les religieux musulmans ou dans les communautés boudhistes ?

Sur la famille (vous avez dit dysfonctionnelle ?)

Un air de famille (1996). De Cédric Klapish. La névrose familiale dans toute sa splendeur… ou son horreur !

Des gens comme les autres (1980). Réalisé par Robert Redford. Sur la désagrégation d’une famille bourgeoise, dysfonctionnement familial, la mort d’un membre de la famille, le narcissisme maternel, l’apparence sociale, l’absence d’amour et d’empathie. Culpabilité, dépression, suicide. Séances de thérapie familiale avec un psychiatre.

Juste la fin du monde (2016), de Xavier Dolan. Sur une famille dysfonctionnelle, les relations entre frères, la jalousie, le retour de l’enfant prodige. Une superbe introduction avant de suivre le module sur la thérapie systémique.

Festen (Fête de famille). Film danois sorti en 1998 et repris en 2018. Sur les secrets de famille, les non-dits qui soudain sont mis sur la table, la honte.

La vie domestique (2013). Avec Emmanuelle Devos. Un joli portrait de la vie quotidienne d’aujourd’hui dans les banlieues chic. Quand le poids des habitudes enlèvent le sel de la vie. Du vide existentiel et de la recherche de sens. Heureusement, l’humour est de la partie.

Jusqu’à la garde. Film de Xavier Legrand (2017) sur un sujet hautement tabou, celui de la violence conjugale. N’attendez pas d’avoir un homme violent ou une femme battue dans votre cabinet pour voir ce film. En France, une femme meurt tous les deux jours et demi des suites de ces violences.

Pupille (2019), de Jeanne Herry. Certes, le film nous montre les coulisses du processus complexe d’adoption, mais c’est surtout un film sur l’importance du lien relationnel. Le jour de sa naissance, Théo est abandonné par sa mère. Les services d’aide sociale se mettent en mouvement. Il faut trouver une mère pour ce nourrisson, une mère capable de créer un lien d’attachement avec ce petit être afin de lui redonner la vie. A voir avant ou après le module didactique sur la théorie de l’attachement.  

De la diversité humaine (et il nous en manque plein !)

Baisers cachés (2016), de Didier Bivel avec Patrick Timsit. N’attendez pas, pour voir ce film, d’avoir dans votre cabinet un ado perdu et honteux qui découvre son homosexualité. Sur l’adolescence, le bulllying au lycée, les préjugés, la honte de la différence, le rejet des parents… Eh oui, il y a encore des parents qui rejettent leur enfant pour homosexualité. Cette tendre comédie est une bonne introduction au documentaire mentionné ci-dessous.

Coming out (2019). Documentaire de Denis Parrot. A voir absolument si vous voulez comprendre ce qui pousse tous ces jeunes gays du monde entier à utiliser les réseaux sociaux pour dévoiler avec courage, et malgré la peur au ventre, leur orientation sexuelle

Gérontophilia (2013). film canadien de Bruce LaBruce. L’amour entre un jeune homme et un vieil homme de 82 ans. Un sujet très rarement, voire jamais, traité. Une évocation extrêmement émouvante et pudique.

Une nouvelle amie (2014), de François Ozon avec Romain Duris. Un jeune homme perd son épouse. Il découvre progressivement le goût de s’habiller en femme.

Philadelphia (1994). Film américain, un classique sur les ravages du sida dans les années 80.

100 battements par minute (2017), de Robin Campillo. César du meilleur film en 2018. Sur le même thème que le précédent. L’histoire d’Act-Up au début des années 90. Pour s’initier à un pan important de la culture homosexuelle.

The Bubble (2006). Film franco-israélien de Eytan Fox. Sur fond de conflit israélo-palestinien, d’incompréhension, d’opposition idéologique et de confrontation religieuse stérile, une belle et tragique histoire d’amour entre un palestinien et un israélien.

Dans le secret du cabinet… et les questions éthiques

A Dangerous Method (2011). De David Cronenberg. Sur la psychanalyse junguienne. L’hystérie au début du XXème siècle et son traitement, un morceau de vie de Jung lorsqu’il tombe amoureux d’une patiente, la transgression du cadre psychothérapeutique et l’éthique de la psychothérapie.

L’amant double (2017), Drame de François Ozon. Des dangers de la relation amoureuse avec son psy (dans ce cas, c’est très dangereux !).

Will Hunting (1997). Avec Matt Damon et Robin William dans le rôle d’un counselor (psychothérapeute) dans une université. Sur les adolescents à haut potentiel intellectuel. Très intéressant sur le rôle de la congruence, le dévoilement de soi de la part du thérapeute, la transgression (utile) du cadre.

Paris (2008). Comédie de Cédric Klapisch. Pour voir (ou revoir) l’excellente scène d’un premier entretien entre un psy et un patient (Fabrice Luchini) quelque peu « résistant ».

Petites confidences (à ma psy). Une comédie (2006) plus ou moins drôle avec Merryl Streep dans le rôle d’une psy. Intéressant sur la thématique du secret professionnel.

Quatre rois (2015). Quatre ados, meurtris par la vie, se retrouvent ensemble dans une institution psychiatrique à l’époque de Noël. Le psychiatre, avec des méthodes proches de l’anti-psychiatrie, tente de créer une relation de confiance avec chacun d’eux. Alors que des liens commencent à se tisser entre eux, dans la compréhension de leur différence et de leurs fêlures, la psychiatrie institutionnelle met un terme à l’expérience. Et pourtant, ils avaient tellement à s’apporter les uns les autres, exactement comme dans un groupe de rencontre…

Mafia Blues (1999). Avec Robert de Niro. Pour rire un peu au milieu de cette liste parfois austère. L’histoire d’un psy qui reçoit en séance un ponte de la mafia de NY. Quelques bonnes interactions entre le psy et son client. Photo du film en tête d’article.

En thérapie (2021). Une série diffusée sur Arte à partir de janvier 2021 (visible en replay) et qui a fait beaucoup parlé d’encre. Chaque épisode est une séance de psychothérapie avec l’un des cinq patients. On rentre à l’intérieur du cabinet et aussi dans les problématiques intimes du psy. Intéressant, avec cependant un bémol: l’approche est très psychanalytique et certaines interventions du psychanalyste (Frédéric Pierrot absolument remarquable) pourra faire sursauter certains, notamment parmi les thérapeutes habitués à la compréhension empathique et une démarche non interprétative. Lire la très bonne critique sur le site de la FF2P.

Psychanalyse et psychothérapie

L’odyssée de l’empathie (2015). Documentaire de Michel Meignant (105 mn). Avec la participation du Ministère des Affaires sociales. Voir le site.

Entre toi et moi l’empathie (2015). Documentaire de Valeria Lumbroso (50 mn). Visible sur le Net en suivant ce lien.

Le mur (2011). Documentaire de Sophie Robert sur le traitement de l’autisme par la psychanalyse. Une critique féroce.

Le phallus et le néant (2019). A la suite de son premier documentaire à charge de la psychanalyse, Sophie Robert en remet une couche contre la théorie psychanalytique, cette fois au sujet de la sexualité et la question de genre.

Sur l’humanité, ses souffrances, ses espoirs...

Baraka (1994). Sur le modèle de la trilogie des qatsi ci-dessous, mais ayant bénéficié de plus de promotion et de visibilité, ce film est un magnifique documentaire de Ron Fricke sur l’histoire de la planète Terre, du monde; avec juste des images et de la musique. D’ailleurs, ce la se passe de tout commentaire. De toute beauté.

Human (2015), de Yan Arthus Bertrand. Une fantastique fresque de l’humanité d’aujourd’hui. Disponible sur YouTube en 4 séquences : https://www.youtube.csur om/channel/UCDNQaVmuu2TyUXLELJuD1lQ

Impossible de ne pas mentionner ici les trois films (non narratifs) de Godfrey Reggio qui sont restés malheureusement assez confidentiels. Ils sont pourtant somptueux. Cette trilogie est consacrée à l’histoire de notre planète à travers trois prophéties des Indiens Hopi. Pas de besoin de mots: juste des images qui parlent d’elles-mêmes, sur une musique composée par le talentueux Philipp Glass:

· Koyaanisqatsi, la prophétie. Sorti en 1982 (version restaurée en 2018). Absolument magnifique. Des images de nature, de vies sociales, d’individus, des paysages émouvants de beauté arrachés à la paix de la Création par des bulldozers, des brouillards de pollution…

· Powaqqatsi, la vie en transformation (1988 puis 2013). Encore des images d’émouvante beauté sur notre monde et les tristes effets de la modernisation de la planète.

· Nagoyqatsi, la vie comme guerre (2002). Le monde est devenu numérique. La technologie a eu raison de la nature… De fait, il y a beaucoup d’images de synthèse pour ce dernier volet. Eh oui, près de 30 ans ont passé depuis Koyaanisqatsi. Avec la présence d’Elton John, Marlon Brando, Steven Soderbergh.

NB: Cette liste est loin d’être exhaustive; n’hésitez pas à nous faire part de vos propositions

en nous contactant ici.