Au sein de la grande famille de l’Approche centrée sur la Personne, coexistent des « tribus », pour reprendre le terme utilisé par nos amis anglo-saxons. Notre mouvement n’est pas un bloc homogène, il existe plusieurs sous-courants répondant à une diversité de sensibilités.

Sommes-nous assez solides sur notre socle commun pour assumer et reconnaître nos différences ?

Pour citer cet article :
Haudiquet, X.C. (2021). Reconnaître et assumer nos différences ; essai de classification des sensibilités au sein de la mouvance rogerienne. In Le Trait d’Union, n° 49.

 

Tribus et diversité dans l'ACP

Les “tribus” de l’Approche Centrée sur la Personne

Essai de classification des sous-courants

Par Clément (Xavier) Haudiquet

 

Cet article est une tentative d’organisation des différents courants qui existent au sein du vaste mouvement de l’Approche centrée sur la personne : les “tribus” ! La classification que je propose se base sur la sensibilité du thérapeute (c’est à dire sa propre histoire, sa culture et ses valeurs). Ils sont tous centrés sur la personne, mais selon leur sensibilité, les thérapeutes portent un regard différent sur la situation thérapeutique; ils écoutent différemment leur client.

Cette classification cherche à distinguer les différences de style des thérapeutes centrés sur la personne, dans le sens de Buffon : « le style, c’est l’homme même ». De la même manière que deux musiciens jouent différemment la même partition : la mélodie est identique, mais les nuances varient selon l’interprète. En ce qui nous concerne, notre partition commune s’intitule « être centré sur la personne », mais j’observe au moins six manières de la jouer.

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L’auteur
Clément Haudiquet est directeur d’ACP-France, institut de formation à l’Approche centrée sur la personne. Pour en savoir plus sur l’auteur